Habiter dans un quartier bruyant ou une maison exposée au bruit n’est pas toujours facile au quotidien. Si dans certaines zones sensibles l’aménagement de murs anti-bruit peut permettre de réduire les nuisances sonores et que les matériaux de construction atténuent les bruits de l’extérieur, l’isolation phonique des vitres au rez-de-chaussée reste problématique.

Le bruit : l’ennemi des rez-de-chaussée

Habiter de plain pied et bénéficier d’un loyer moins cher sont les principaux atouts des rez-de-chaussée, le vis-à-vis et le bruit de la rue en sont les inconvénients majeurs.

S’il est possible de se protéger des regards et de préserver son intimité en posant des voilages aux fenêtres, en plaçant des rideaux occultants ou en installant de grandes jardinières, il est moins facile de réduire les nuisances sonores et ne pas entendre les passants. Malgré des rideaux anti-bruits, des persiennes ou des volets roulants isolants, dormir au rez-de-chaussée ou travailler en silence relève vite de la gageure si aucune mesure n’est prise pour y remédier.

Choisir un double vitrage adapté

Si de simples sur-vitres peuvent déjà atténuer les bruits extérieurs et restent peu onéreuses, une isolation acoustique efficace imposera le choix de vitres à double ou triple vitrage selon l’effet recherché. Il est en effet indispensable de mesurer au préalable le niveau de nuisance sonore pour faire un choix éclairé et opter pour le double vitrage le plus adapté.

Un double vitrage thermique pourra ainsi se révéler insuffisant au niveau de l’isolation acoustique, notamment dans les grands axes de circulation où il est indispensable de réduire les bruits de voiture et klaxon. A l’inverse un double vitrage uniquement pensé pour l’isolation phonique pourra entrainer une perte thermique ou la formation d’eau de condensation voire de moisissures.

Un double vitrage est toujours suivi d’une suite de 3 chiffres qui représentent l’épaisseur du verre extérieur, l’espace de vide au milieu et la largeur du verre extérieur. La différence de largeur entre les deux verres et leur épaisseur respective sont des critères prépondérants en terme d’isolation phonique. La matière de l’intercalaire influera essentiellement sur la protection thermique. Pour une efficacité optimale, le choix de vitres à double vitrage spécial intégrant un gaz isolant phonique sera le plus pertinent pour un confort de vie aussi bien thermique qu’acoustique avec un gain pouvant aller jusqu’à 35 décibels.

Changer de fenêtre

Si malgré tout, le niveau sonore reste important ou suffisamment élevé pour empêcher de regarder un film en silence ou de dormir dans de bonnes conditions, l’ultime solution (et de loin la meilleure) est de remplacer totalement la fenêtre. Pour cela, il est indispensable de choisir une fenêtre de qualité mais surtout un modèle spécialement adapté à l’isolation phonique et proposant une étanchéité parfaite. Le type d’ouverture fera également la différence : un système coulissant sera par exemple moins efficace qu’une fenêtre avec ouvrants « à la française » ou oscillo-battants, qui améliorent l’étanchéité.

Une telle fenêtre vous garantira un gain sonore jusqu’à 40 décibels mais nécessitera par ailleurs de faire installer des entrées d’air spécialement conçues pour éviter la condensation sans faire entre les bruits de l’extérieur.

Pour être certain de faire le bon choix de fenêtre comme de vitrage et optimiser votre protection sonore au rez-de-chaussée, confiez votre projet à un professionnel expérimenté que votre courtier de La Maison Des Travaux saura sélectionner pour vous en fonction de votre besoin.