Refaire l'isolation de votre maison pour réaliser des économies d'énergie

La toiture, un vrai point faible en matière de déperdition thermique

Parce que le chauffage représente plus des ¾ de la consommation énergétique des ménages français, beaucoup cherchent des solutions pour réduire ce poste de dépenses. La tenue d’un diagnostic thermique de la maison peut permettre de mesurer la déperdition de chaleur et de déterminer les actions à mettre en œuvre pour la réduire.

Après avoir procédé au calcul de déperdition thermique, vous êtes en mesure de connaître les éléments sur lesquels des améliorations sont réalisables, afin de pouvoir faire de réelles économies en matière énergétique.

Généralement, le premier réflexe est de s’assurer que l’isolation de la toiture est optimale — étant donné que 30 % de la déperdition de chaleur est liée au toit d’une habitation. Cela s’explique par l’importante surface de contact entre l’intérieur et l’extérieur, mais aussi par le fait que la chaleur a tendance à s’accumuler sous la toiture.

Par conséquent, il faut réaliser une bonne isolation des combles, en ayant recours à un écran de sous-toiture.

Murs et sols, une isolation de qualité s’impose

Après la toiture, place à l’isolation de l’appartement ou de la maison, les parois et façades étant responsables de 20 à 30 % de la déperdition thermique d’une habitation.

L’isolation des murs est donc essentielle — que ce soit au niveau des murs donnant sur l’extérieur ou les cloisons séparant les pièces du logement. Ces dernières sont d’ailleurs souvent négligées... Pourtant, une bonne isolation thermique entre deux pièces d’une maison chauffées différemment réduira fortement les transferts de chaleur non justifiés, tout en améliorant l’isolation acoustique.

En parallèle, dès lors qu’un bien immobilier dispose d’un sous-sol, il faut veiller à ce que le froid du sous-sol ne « pénalise » pas la température à l’étage supérieur. Pour cela, une bonne isolation du plancher du rez-de-chaussée est primordiale tout comme une bonne isolation du plafond de la cave. Les déperditions thermiques entre le sous-sol et la partie habitée seront ainsi les plus faibles possibles.

Une bonne isolation des fenêtres, primordiale pour éviter les pertes thermiques

Contrairement à ce que beaucoup pensent, les vitrages ne représentent que 15 % de la déperdition de chaleur, et ce pour la simple et bonne raison que la conception des fenêtres a évolué et que certaines offrent aujourd’hui des performances très élevées. C’est entre autres le cas des fenêtres à double vitrage voire même à triple vitrage.

Si vos équipements sont plus anciens et que vous ne désirez pas en changer, sachez que la pose de simples bandes d’isolation thermique de fenêtres vous permettra d’améliorer l’existant et de réduire considérablement la déperdition de chaleur.

Pour éviter la déperdition thermique, le maître mot est l’isolation de la maison. De la toiture aux murs en passant par les fenêtres, tout devra être pensé pour réduire au maximum les transferts de chaleur.

Pour améliorer l'isolation d'une maison déjà construite, plusieurs techniques peuvent être mises en œuvre. D'abord, l'isolation des combles perdus est une solution efficace et rapide. Vous pouvez utiliser de la laine de verre soufflée ou des panneaux de polystyrène expansé.

Ensuite, l'isolation des murs par l'extérieur est une option intéressante car elle permet de conserver l'espace intérieur. Cela consiste à poser un matériau isolant sur les façades extérieures, puis à les recouvrir d'un enduit ou d'un bardage.

Pour les sols, il est possible d'installer un isolant sous le revêtement de sol. Cette méthode est particulièrement utile pour les maisons avec un vide sanitaire. Utilisez des matériaux comme le polyuréthane projeté ou des plaques de polystyrène extrudé.

N'oubliez pas les fenêtres ! Remplacer des fenêtres à simple vitrage par du double ou triple vitrage peut considérablement réduire les pertes de chaleur.

Pour isoler un appartement, plusieurs méthodes efficaces peuvent être utilisées. L'isolation des murs par l'intérieur est l'une des solutions les plus courantes. Elle permet de réduire la déperdition de chaleur et d'améliorer le confort thermique. Deux grandes méthodes existent : le collage de panneaux isolants directement sur les murs et l'ossature métallique.

Le collage consiste à fixer des panneaux isolants à l'aide d'un mortier adhésif, tandis que l'ossature métallique implique l'installation de montants métalliques pour supporter l'isolant. Cette dernière solution permet aussi de dissimuler les câbles et tuyaux.

Les fenêtres sont également un point crucial. Remplacer les fenêtres en simple vitrage par des modèles à double ou triple vitrage peut considérablement améliorer l'isolation.

Pour les sols, l'installation d'un isolant sous le plancher est indispensable, surtout si l'appartement dispose d'un sous-sol. Une bonne isolation du plafond de la cave évitera les pertes de chaleur entre les étages. Enfin, n'oubliez pas les aides financières disponibles comme MaPrimeRénov’ pour vous aider à financer vos travaux.

Pour bien isoler une maison ancienne, il est essentiel de prendre en compte plusieurs éléments spécifiques. Tout d'abord, il est crucial d'identifier les points faibles en termes de déperditions thermiques. Les murs épais des anciennes bâtisses, bien que solides, peuvent provoquer des ponts thermiques importants.

Une solution efficace consiste à opter pour l'isolation thermique par l'extérieur (ITE). Cette méthode permet de préserver le charme intérieur tout en améliorant significativement l'efficacité énergétique. L'ITE se réalise en recouvrant les murs extérieurs d'un matériau isolant, supprimant ainsi les ponts thermiques.

En complément, pensez à isoler les planchers bas. Deux options s'offrent à vous :

• L'isolation par la sous-face, idéale si vous avez accès à un vide sanitaire ou une cave.
• La pose d'un isolant sur la dalle, recommandée lors de travaux de rénovation lourds.

Ces interventions permettront de réduire les pertes de chaleur et d'améliorer le confort thermique de votre maison ancienne.

Pour choisir l'isolation de vos murs, plusieurs options s'offrent à vous. La laine de verre est souvent plébiscitée pour sa performance thermique et son coût abordable. Elle est facile à poser et convient particulièrement bien pour les murs intérieurs.

Pour ceux qui cherchent une solution plus écologique, la ouate de cellulose est une alternative intéressante. Cet isolant biosourcé a de bonnes propriétés thermiques et acoustiques. Il est idéal pour les maisons anciennes grâce à sa capacité à réguler l'humidité.

Les isolants synthétiques, comme le polyuréthane, offrent une excellente performance thermique pour une épaisseur réduite. Cependant, ils sont moins écologiques que les isolants naturels.

Enfin, pensez à la garantie décennale pour vous assurer que les travaux réalisés seront protégés pendant 10 ans. Assurez-vous de choisir un professionnel certifié pour garantir la qualité de l'installation.

Le domaine de l'isolation thermique évolue constamment avec l’apparition de nouveaux matériaux et techniques. Parmi les tendances actuelles, on retrouve :

• Les isolants naturels : La demande pour des matériaux écologiques comme la laine de bois, la ouate de cellulose ou le liège est en constante augmentation.
• Les isolants minces réfléchissants : Ces isolants sont de plus en plus utilisés pour leur efficacité et leur faible épaisseur, ce qui permet de gagner de l'espace tout en isolant efficacement.
• Les techniques d'isolation par insufflation : Particulièrement adaptées pour les combles perdus ou les murs creux, ces techniques permettent de remplir les cavités avec des matériaux isolants comme l'ouate de cellulose.

Pour savoir quand refaire l'isolation de votre maison, plusieurs éléments sont à considérer. Un signe évident est l'augmentation de la facture énergétique, souvent due à une isolation dégradée qui laisse échapper la chaleur. Des courants d'air ressentis à l'intérieur, particulièrement près des fenêtres ou des portes, sont aussi révélateurs.

L'apparition de moisissures ou d'humidité sur les murs et les plafonds indique une mauvaise isolation. Cette situation peut également engendrer des problèmes de santé. Une autre indication est la sensation de parois froides en hiver et de murs chauds en été.

En moyenne, il est conseillé de vérifier l'état de l'isolation tous les 10 à 15 ans. Si vous avez une maison ancienne, une évaluation plus fréquente peut être nécessaire. Faire appel à un professionnel permet de diagnostiquer précisément les zones à rénover.

Rénover l'isolation de votre maison présente de nombreux avantages. D'abord, une meilleure isolation thermique permet de maintenir une température stable à l'intérieur, limitant ainsi les variations de température entre les saisons.

Une bonne isolation contribue également à réduire l'humidité et à prévenir les moisissures, ce qui améliore la qualité de l'air et la santé des occupants. De plus, une isolation efficace peut considérablement diminuer les nuisances sonores extérieures, offrant un confort acoustique non négligeable.

Enfin, rénover l'isolation de votre maison peut augmenter sa valeur immobilière. Les acheteurs sont souvent prêts à payer plus pour une maison bien isolée, car elle promet des factures énergétiques plus faibles et un confort accru.

Le coût pour isoler une maison dépend de plusieurs facteurs : la surface à isoler, le type d'isolant utilisé et la technique employée. Par exemple, l'isolation par l'intérieur est généralement moins coûteuse, oscillant entre 40 et 90 euros par mètre carré.

Pour une isolation par l'extérieur, les prix varient entre 100 et 200 euros par mètre carré. Ces montants incluent souvent la main-d'œuvre et les matériaux.

Les aides financières peuvent significativement réduire le coût global. MaPrimeRénov', par exemple, permet de financer une partie des travaux selon votre situation. N'oubliez pas de demander plusieurs devis pour comparer les offres.

En résumé, pour un budget précis, tenez compte de la technique choisie, des matériaux et des aides disponibles.

Isoler une habitation, est-ce utile ? L’investissement dans une isolation extérieure est-il rentable ?

Afin de pouvoir évaluer la rentabilité d’une isolation extérieure, il est primordial qu’un foyer comprenne l’intérêt de cette dernière.

Il est parfaitement impossible d’estimer le retour sur investissement de l’isolation extérieure si vous ne parvenez pas à comprendre qu’elle est la meilleure arme pour lutter contre les déperditions thermiques. Autrement dit, elle doit vous permettre de ne pas avoir trop chaud durant l’été et de ne pas avoir trop froid, en hiver.

Si certains avancent que l’acquisition d’une bonne chaudière peut permettre d’assurer la chaleur de l’habitation à la mauvaise saison et ainsi, se substituer à des travaux d’isolation, c’est qu’ils n’en ont pas réellement compris l’utilité.

La logique de l’isolation est de réduire les déperditions en chaleur ce qui a pour conséquence de diminuer les besoins en chauffage et donc de faire des économies d’énergie. Reste toutefois à savoir si l’amélioration de la performance énergétique d’un logement justifie réellement le coût d’une isolation extérieure.

Avant de se lancer dans de quelconques travaux d’isolation, il est vivement conseillé de faire intervenir un professionnel pour la réalisation d’un diagnostic de performances énergétiques, plus connu sous le nom de DPE. Ainsi, vous aurez une idée précise de la qualité de l’isolation de votre bien et vous pourrez ainsi, savoir si de nettes améliorations sont envisageables ou non.

Sur la base de ces informations, vous pourrez avoir une première idée du possible retour sur investissement d’une isolation extérieure, tout en sachant que le coût de cette dernière est très complexe à déterminer.

En effet, parce que chaque logement est unique, c’est difficile de définir avec précision le budget nécessaire à des travaux d’isolation, celui-ci pouvant varier selon leur ampleur, selon les produits utilisés (laines minérales, synthétiques ou encore végétales), mais aussi selon le professionnel choisi pour mener le chantier.

Pour calculer le coût de l’investissement, il faudra aussi déduire les aides dont vous pourriez bénéficier. À vous de voir ensuite si les bénéfices en économie d’énergie – notamment, la baisse de la consommation électrique — vous permettent d’amortir rapidement l’investissement.

Généralement, la rentabilité d’une isolation extérieure à court terme est discutable, mais sur un référentiel plus long, bien isoler sa maison s’avère un investissement judicieux tant économiquement qu’en vue d’une future vente, les acheteurs accordant un intérêt croissant à l’étiquette DPE (Diagnostic de Performance Energétique) obligatoire sur les annonces immobilières.

Bien que la rentabilité d’une isolation extérieure ne soit pas garantie, conduire des travaux en ce sens semble essentiel pour l’avenir de notre planète. Les économies d’énergie réalisées ne devant surtout pas se résumer à une question de retour sur investissement.

Quels sont les aides financières disponibles pour les travaux d'isolation ? La rénovation énergétique est encouragée par l’État français, qui propose plusieurs dispositifs d’aides financières. Parmi eux, on trouve :

• Le prêt à taux zéro (PTZ) : Ce prêt permet de financer les travaux de rénovation énergétique sans intérêts.
• L'éco-prêt à taux zéro : Similaire au PTZ, il est spécialement dédié aux travaux de rénovation énergétique.
• Les aides de l’ANAH : L’Agence Nationale de l’Habitat propose des subventions pour les propriétaires souhaitant améliorer la performance énergétique de leur logement.
• Les certificats d'économie d'énergie (CEE) : Ils permettent de financer une partie des travaux grâce à une prime versée par les fournisseurs d’énergie.

Afin d’optimiser le niveau de confort thermique d’une maison et de réaliser des économies d’énergie, une bonne isolation est incontournable. Toutefois, deux techniques bien différentes existent : l’isolation thermique extérieure ou intérieur. Mais laquelle faut-il privilégier pour déterminer comment isoler sa maison ?

Encore peu répandue en France, l’isolation extérieure consiste à envelopper le bâti d’un manteau isolant. Autrement dit, il va falloir procéder à l’isolation des murs extérieurs de l’habitation, mais aussi à l’isolation de la toiture par l’extérieur. Pour cette dernière, plusieurs techniques existent telles les caissons chevronnés, le sarking ou encore le recours à un système Integra Reno.

Ici, les avantages et inconvénients d’une isolation par l’extérieur sont nombreux et méritent d’être développés. Tout d’abord, il est bon de savoir que l’isolation thermique extérieure est la solution idéale si l’on se borne à la performance thermique. Autres avantages de cette technique, les travaux peuvent se dérouler sans que les occupants de l’habitation soient contraints de déménager, même temporairement ; et ils n’entraînent aucune diminution de la surface habitable.

En revanche, en choisissant une isolation extérieure de la maison – si et seulement si sa paroi le permet —, divers inconvénients seront au programme : la nécessité de revoir la toiture et de changer certains équipements tels les volets battants, la diminution de la luminosité ou encore l’inesthétisme de l’enveloppe isolante. Mais le plus important reste le budget, ce dernier étant bien plus élevé que pour une isolation intérieure.

L’isolation par l’intérieur, contraignante, mais abordable financièrement

Si lors de travaux de rénovation – hormis ceux concernant une maison dotée d’un important cachet – l’isolation extérieure est généralement choisie, dans le neuf, c’est le plus souvent l’isolation intérieure qui prime.

Il faut dire que l’isolation des murs par l’intérieur est la technique qui permet de réaliser des bâtiments basse consommation au meilleur coût. Qu’elle soit effectuée sous ossature métallique ou par doublage collé, l’isolation des murs intérieurs permet, en tout cas, de réduire les déperditions de chaleur.

Au rang des avantages et inconvénients de l’isolation intérieure, impossible de ne pas citer, d’un côté, le faible budget nécessaire comme principal atout et, de l’autre, les contraintes des travaux comme principal désagrément. La pose de l’isolation impose effectivement de refaire totalement la décoration, tout en contraignant les occupants à quitter les lieux. Sans compter que l’espace habitable sera réduit.

Ces inconvénients seront toutefois compensés par le fait qu’une isolation intérieure apporte un important confort acoustique, à profiter au quotidien.

Isolation extérieure et intérieure ont toutes deux des avantages et des inconvénients : cependant, la première solution est généralement à privilégier lorsqu’il s’agit d’améliorer les performances énergétiques d’un bâti existant. Par contre, dans les constructions neuves, l’isolation intérieure est préférée.

Pour isoler un mur froid de l'intérieur, plusieurs solutions s'offrent à vous. L'une des méthodes les plus courantes est l'utilisation de panneaux isolants rigides, comme le polystyrène extrudé ou la laine de roche. Ces matériaux offrent une bonne isolation thermique et sont relativement simples à installer.

Une autre technique consiste à utiliser une ossature métallique. Des rails sont fixés au mur pour y insérer des panneaux isolants. Cette méthode crée une barrière efficace contre le froid, tout en permettant de dissimuler les câbles électriques et les tuyaux.

Voici les étapes à suivre pour cette méthode :

• Fixer des rails métalliques sur le mur
• Insérer les panneaux isolants entre les rails
• Poser une plaque de plâtre par-dessus pour finaliser

Il est également possible de combiner isolation thermique et phonique en utilisant des matériaux spécifiques, comme la laine de chanvre ou la ouate de cellulose. Ces isolants naturels offrent une bonne performance thermique tout en améliorant le confort acoustique.

Pensez à vérifier l'humidité du mur avant d'isoler, pour éviter tout risque de condensation. Une membrane pare-vapeur peut être ajoutée pour limiter les problèmes d'humidité.