On y dort, on s'y détend, on s'y adonne à des activités placées sous les signes du calme et de la quiétude... La chambre est une pièce toute particulière du logement au sein de laquelle on a pour vœu de s'isoler du brouhaha du quotidien. Cette exigence relative à la tranquillité est d'autant plus importante à la nuit tombée, lorsque nous souhaitons rejoindre les bras de Morphée. Mais les choses se compliquent rapidement lorsque la chambre en question n'a pas fait l'objet de travaux d'isolation phonique. En effet, les nuisances sonores nous rendent la vie particulièrement difficile, en plus de prendre toute l'énergie dont nous avons besoin pour le lendemain.
L'impact psychologique du bruit peut mettre les nerfs à vif et avoir des conséquences non-négligeables sur le moral et le quotidien des habitants.
Alors, comment améliorer isolation phonique chambre ? La réponse à cette question dans ce nouvel article de La Maison Des Travaux.
Isolation phonique principes : comment ça marche ?
Avant d'entrer dans le détail des différents éléments à améliorer pour protéger une chambre du bruit, il est important, pour ne pas dire indispensable, de comprendre le fonctionnement de l'isolation phonique, de la même manière que ses principes.
Plusieurs aspects sont à considérer lorsque vient le moment de lancer des travaux d'isolation acoustique.
Tout d'abord, la loi de masse. Cette dernière explique l'intérêt de choisir un matériau lourd pour se protéger du bruit. En effet, plus le poids du matériau sera important, plus l'isolation sera efficace.
La loi masse-ressort-masse, quant à elle, s'appuie sur une technique qui consiste à séparer deux parois par un second matériau. Ce dernier vient absorber le bruit et protéger les habitants d'une partie des nuisances sonores.
Finalement, la loi d'étanchéité vise à souligner le lien entre l'air et le bruit. En effet, le bruit passe par les passages qu'emprunte l'air. À l'instar de l'air, les nuisances sonores se frayeront un chemin via des fenêtres mal isolées, les bas de porte, etc.
Meilleure isolation phonique chambre : zoom sur les matériaux
Le matériau avec lequel l'isolation acoustique sera réalisée est de la plus haute importance. Celui-ci doit être choisi avec le plus grand soin. Et à cette fin, il est nécessaire d'avoir connaissance des différentes possibilités qui s'offrent aux propriétaires dans ce cadre.
Les laines minérales sont connues pour faire partie des isolants les plus performants. Parmi elles, on trouve notamment la laine de roche et la laine de verre. Le liège expansé en plaques de la même manière que la ouate de cellulose giclée sont réputés pour leurs qualités isolantes et leur capacité à retenir le bruit.
Le matériau privilégié dans le cadre de travaux d'isolation phonique sera à choisir en fonction de la localisation de la chambre au sein du logement (dans les combles ou non). Mais aussi en fonction de l'endroit où il sera posé : entre des parois, au sol, dans le plafond, etc. Par ailleurs, nombreux seront ceux à considérer l'aspect écologique du matériau utilisé.
Isolation phonique chambre : les fenêtres, première cause de nuisances sonores
Une chambre A ne présentera que rarement les mêmes failles en matière d'isolation qu'une chambre B. C'est pourquoi il est important de déceler les raisons et les causes des nuisances sonores. Et d'identifier, avec précision, par quel biais le bruit parvient à frayer son chemin jusqu'aux oreilles des habitants.
L'une des sources de pollution sonore extérieure les plus fréquentes : les fenêtres. Nous le disions précédemment : le parcours emprunté par le bruit est le même que celui de l'air. Ainsi, on commence notre investigation en s'assurant que les fenêtres de la chambre sont équipées d'un vitrage performant. Dans le cas inverse, il est fortement recommandé de procéder à leur remplacement, en optant notamment pour un double vitrage asymétrique, connu pour ses propriétés anti-bruit.
Également à prendre en compte : le matériau des menuiseries. Là encore, certaines menuiseries seront plus isolantes que d'autres. Les particuliers font généralement leur choix entre le PVC, le bois et l'aluminium. Trois matériaux réputés pour leur qualité d'isolant phonique. Néanmoins, chacun dispose également d'inconvénients qui lui sont propres. Alors que le PVC n'est pas réputé pour être le plus esthétique des matériaux, il s'adapte mal aux ouvertures grands formats. Qui plus est, la couleur de la menuiserie en PVC se ternit relativement rapidement.
Le bois, quant à lui, aura besoin d'être entretenu régulièrement. Finalement, l'aluminium se révèle être le matériau le plus cher du lot.
En attendant la réalisation des travaux, les particuliers que vous êtes peuvent s'assurer que les vantaux des fenêtres actuellement en place sont bien réglés. Mais aussi refaire les joints pour assurer l'étanchéité de la fenêtre si besoin est. Qui plus est, un rideau à plusieurs épaisseurs peut aider à réduire les nuisances sonores.
Isolation phonique : les portes, seconde source de bruit
Si la chambre en question se trouve à proximité de la porte d'entrée du logement, il y a de fortes chances que les nuisances sonores proviennent totalement ou partiellement de ce point de l'habitation. Si la porte en question mérite d'être changée, on n'hésite pas à faire le nécessaire et à la remplacer par une porte palière, connue et reconnue pour protéger les particuliers du bruit en bonne et due forme.
Il fait également bon de savoir que les portes à galandage et vitrées sont, certes, esthétiques, mais ne sont pas les meilleures alliées lorsque l'on cherche à lutter contre les nuisances sonores.
La porte de la chambre peut, à son tour, être changée pour maximiser la tranquillité des occupants. Dans ce cadre, on opte pour une porte âme pleine. Plus lourde que son homologue alvéolaire, on retrouve ici la loi de masse qui permet de se protéger convenablement du bruit.
Là encore, des solutions existent pour se prémunir des nuisances sonores en attendant que les changements nécessaires puissent être réalisés. On ajoute alors des joints autour de la porte et on pose un joint balai sous la porte en question.
Isolation phonique mur : équiper les parois d'un matériau isolant performant
La solution la plus connue : l'isolation des murs. Et pour cause, elle se révèle être des plus efficaces ! Isoler les parois permet aussi bien de se protéger des bruits en provenance de l'extérieur que de l'intérieur de l'habitation. Car nombreux sont les décibels à se frayer un chemin à travers les cloisons.
On procède ainsi à l'isolation des cloisons, des murs, mais aussi à l'isolation phonique plafond et à l'isolation phonique sol. Tout particulièrement si la chambre se trouve à l'étage.
Bien évidemment, avant de faire le plein d'isolant et de plaques de plâtre, on veille à identifier avec précision la provenance du bruit. Il se peut qu'une simple isolation du sol suffise à stopper la propagation des décibels.
Il se peut également que le bruit provienne de plusieurs endroits simultanément. Dans ce cas de figure, il est indispensable d'avoir connaissance de la source la plus gênante pour agir au plus urgent.
Mesurer isolation phonique : identifier le(s) problème(s)
Nous avons évoqué son importance tout au long de cet article : identifier la source de bruit est capital pour agir avec un maximum de pertinence. Mais également pour ne pas engager des dépenses superflues ou inutiles. Alors, comment procéder ?
Cette opération, c'est-à-dire un diagnostic acoustique, est réalisée par un professionnel, qui est amené à se poser plusieurs questions dans le cadre de son évaluation. Il va s'interroger sur la nature des bruits posant problème. Il peut aussi bien s'agir de nuisances sonores aériennes, de voisinage que de bruits d'équipements électroménagers.
Il se charge ensuite d'identifier le chemin emprunté par la nuisance en question. Passe-t-elle par les interstices de la fenêtre, de ceux du sol, par le plafond, etc.
Vient alors le moment d'évaluer l'intensité du bruit en décibels. Puis de définir les zones à traiter, les éléments à changer, les surfaces à isoler...
Pour finir, le professionnel en charge du diagnostic s'attelle à définir les solutions qui permettront d'en finir avec les nuisances sonores en question.
Isolation phonique prix : quid du budget ?
Le budget d'un projet d'isolation phonique chambre variera en fonction des matériaux choisis, de la taille de la surface à isoler, de la quantité de travaux à réaliser et de leur complexité. Sans compter la main d’œuvre, dont le prix fluctue d'un professionnel à l'autre.
Dans ce cadre, il fait bon de savoir que la laine de verre est le matériau isolant qui coûte le moins cher. Suivie de la fibre de bois, du polystyrène, de la ouate de cellulose, du liège expansé et de l'isolant mince.
Pour ce qui est des ouvertures, le PVC est le plus accessible en matière de coût. Viennent ensuite le bois puis l'aluminium.
De manière générale, il faut compter entre 30 € et 100 € par m² pour l'isolation phonique des murs ; entre 50 € et 120 € pour le plafond et entre 20 € et 70 € pour le sol.
La qualité de l'isolation phonique d'une chambre est de la plus haute importance. Le bien-être des occupants en dépend pleinement. Les solutions envisageables sont aussi nombreuses que les sources de nuisances sonores rencontrées. Néanmoins, les compétences de professionnels sont indispensables dans ce cadre. Tant pour déceler les sources du bruit que pour identifier les meilleures solutions avant de les mettre en œuvre.
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