L’escalier moderne permet aujourd’hui des adaptations sur mesure, qu’il s’agisse d’une création, lors d’une première installation, ou d’une rénovation d’intérieur.

Le choix et l’association de matériaux pour l’escalier d’intérieur dépendront au cas par cas : de son emplacement, de sa fréquentation, des espaces à relier entre eux.

La Maison Des Travaux parcourt, pour vous, les nouveautés autant que les grands classiques d’aménagement d’escalier.

 

1/ L’escalier en verre

C’est l’escalier tendance, idéalement conçu pour un escalier suspendu, qui offre un design aérien en l’absence de contremarches. Contemporain, il sait se faire discret et particulièrement lumineux : aucun besoin de limon ou de main courante ce qui renforce son esthétique, tous modèles et formats confondus. Si l’idée d’un escalier suspendu s’avère séduisante, elle devra cependant tenir compte de la composition du foyer. Le choix d’un escalier, aussi attractif soit-il, ne convient pas aux personne âgées ou aux jeunes enfants. Les puristes adeptes apprécient ses lignes dégagées, largement proposées par les cabinets d’architectes ainsi que les matériaux fétiches qui le rehaussent.

Un escalier en verre, suspendu, sans garde-corps ou rampe est un atout valorisant dans un habitat ; toutefois, la sécurité ne doit pas pour autant être négligée : une paroi vitrée latérale ou une claustra bois, parties intégrantes de l’ouvrage créé, lui offrent un cachet supplémentaire. En verre feuilleté, antidérapantes, transparentes ou teintées, les volées de marches en verre procurent une sensation de liberté et de légèreté.

Belle association gagnante de matériaux et revêtements pour l’escalier en verre : le bois forme un duo de charme avec le verre dans d’autres modèles d’escaliers, en fonction du mur d’ancrage latéral, pour répondre à l’agrément technique européen qui valide la stabilité et la conformité de l’escalier autoportant.

 

2/ L’escalier bois

En matière de rénovation d’escalier, le format droit ou au ¼ tournant est fréquemment adopté pour la mise en valeur d’un escalier bois. Contrairement à l’escalier suspendu, les revêtements vinyle ou PVC sont un creuset inépuisable pour les fabricants qui rivalisent de créativité en matière de décors pour sublimer des contremarches bois usagées. Quant aux marches de l’escalier bois, elles seront, le plus souvent : poncées, traitées, cirées, vernies, voire peintes, selon le schéma proposé par le professionnel en charge du projet de rénovation de l’escalier. L’escalier bois droit ou au ¼ tournant est un classique indémodable qui mérite une réhabilitation bien pensée en amont car, le plus souvent, en prise de vue directe sur l’intérieur de l’habitat.

Chouchou du rustique, du style provençal ou scandinave, selon son essence et son ancienneté, on peut aussi retrouver l’escalier bois en format hélicoïdal /colimaçon, dans des appartements ou chalets anciens.

Installé en position centrale, dans une structure tournante, l’alliance bois et métal signe alors des créations audacieuses autant qu’harmonieuses.

 

3/ L’escalier en métal

Grand favori en matière de rénovation d’escalier, l’escalier en métal, acier ou tôle trouve aisément  sa place dans un volume centré, inclus dans une décoration épurée, près d’un mur en brique, ou sous des poutres apparentes. Grâce à l’escalier hélicoïdal, notamment, les duos avec structure métal et revêtement PVC ou bois sont des associations idéales pour un escalier à vis centrale, alliant sobriété du style et valorisation de la structure.

En première création ou lors d’une rénovation d’habitat, l’escalier en métal peut être revisité en ultra design, au style industriel éprouvé.

Pour d’autres structures d’escaliers, droites ou avec palier intermédiaire, un projet d’escalier en tôle pliée offrira un effet ruban, vaste au regard. Déployé dans un immeuble en cours de réhabilitation, ou d’anciens locaux abandonnés, il créé un décor de loft incomparable.

 

4/ L’escalier en béton

De nombreuses configurations sont possibles avec l’escalier en béton. Le plus souvent mural, afin de dégager le centre des pièces de vie ou l’accueil central d’un bâtiment, on adopte aujourd’hui l’escalier béton avec une plus-value décorative importante dans les cabinets d’architectes. Mal aimé de la décoration intérieure voici quelques années, on le découvre et l’intègre désormais dans des rénovations spécifiques, après avoir été coulé dans des coffrages en atelier. En évitant la partie centrale du logement, l’escalier béton se focalise le long des murs porteurs et se fond dans l’ambiance du bâti.

Déroulé en ruban, il peut être bordé d’un garde-corps en potelets de béton. Sablé, poncé, l’escalier béton apporte alors une visibilité généreuse sur l’ensemble d’un rez-de-chaussée.

 

5/ L’escalier en pierre

Pièce maîtresse enviée et incontournable d’une maison, l’escalier en pierre est le plus souvent d’origine lors d’un achat immobilier. En marbre ou pierre locale, il peut aussi, selon l’ancienneté de la bâtisse, être conçu en structure béton et habillage/revêtement pierre. Si celui-ci est trop endommagé, on peut envisager de changer d’escalier mais garder le style et l’emplacement à l’identique. La palette est large entre les pierres naturelles particulièrement prisées – parfois onéreuses – d’une beauté indéniable. Il faut cependant relativiser lors du choix d’un escalier en pierre, le type de format qui devra être mis en place, la porosité de la pierre choisie ainsi que sa qualité, et veiller à ce que la poli d’un marbre fin de soit pas glissant pour l’escalier.

L’idéal restant un granit, une pierre bleue ou blanche, avec une structure en béton et un revêtement en pierre pour limiter le coût final. 

On tiendra compte, outre son esthétisme, du délai de mise en oeuvre d’un escalier en pierre, plus longue à réaliser que celle d’un escalier en bois.

S’il s’agit de la rénovation d’un escalier en pierre, on se tournera vers des pierres au plus près de la pierre d’origine, puis,  la restauration de l’ensemble sera réalisée afin de conserver l’authenticité et l’harmonie du décor.

 

6/ Changer d’escalier

Lors de l’achat d’un bien immobilier, le changement d’escalier, élément majeur dans l’habitation, représente une plus-value incontestable ainsi qu’un investissement pérenne pour le confort quotidien.

Bien épaulé par des professionnels, architecte ou bureau d’études, il est nécessaire de prendre conseil avant toute démolition et restructuration, et évaluer les besoins du foyer, ainsi que le trafic qui découlera de l’utilisation d’un nouvel escalier, selon ses matériaux et revêtements, tout autant que son format. 

 

7/ La décoration d’escalier

L’éclairage, pour tous les modèles, matériaux et emplacements, sera la plus belle déco de l’escalier !

Placés en dessous des nez de marches ou incrustés dans les murs, les leds assurent, en plus de la sécurité usuelle, un confort d’utilisation au quotidien et un superbe spectacle, dès la nuit tombée, grâce à un éclairage d’escalier astucieusement réparti.

Pour l’ensemble de la décoration de l’escalier, chacun laissera parler sa fibre artistique en veillant cependant à respecter un essentiel : garder les marches disponibles pour des allées et venues sécurisées !

 

8/ Les tarifs d’un escalier

Le coût d’un escalier dans la maison évoluera largement selon le matériau de base, le volume d’occupation, le type de structure, et les aménagements de confort complémentaires ( nez de marches renforcés, contremarches décorées, éclairages…)

  • L’escalier bois : entre 1000 et 3000 euros,
  • L’escalier en béton : entre 1500 et 6000 euros,
  • L’escalier métal : entre 2700 et 8000 euros,
  • L’escalier en pierre : de 5000 à 12.000 euros,
  • L’escalier en verre : de 5000 à 13.000 euros.

De fortes variations sont à prendre en compte selon la structure d’escalier envisagée associée à un matériau particulier, dans un environnement dédié (maison ancienne, appartement neuf, accessibilité, vétusté de l’environnement…)

 

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